Faire de chaque dialogue un outil de travail…


Une nouvelle formation : Faire de chaque dialogue un outil de travail…


C’était une première. C’est un succès. A vous d’en profiter dès la prochaine saison.



Deux jours pour prendre conscience que nos facultés d’attention et d’analyse peuvent encore bouger et s’améliorer, c’est le pari que nous proposaient Charles-Henri Russon et Jean-Claude Amighetti.


Au terme de la première session de cette nouvelle formation montée en collaboration avec l’Université de Paix, nous avons rencontré - pour vous - ces deux animateurs de la section belge de l’Institut francophone d’études et d’analyses systémiques (IFEAS) pour tirer un premier bilan ?


Université de paix(UP) : Commençons peut-être par les présentations pour ceux qui ne vous connaissent peu ou pas encore ?


Jean-Claude AMIGHETTI : je m’occupe de l’interface recherches entreprise de l’IFEAS, ici à Gembloux, ma zone d’expertise c’est d’abord de traduire des idées en projets concrets ; mon métier de base étant la négociation et la vente essentiellement de services.


Charles-Henri Russon : ma spécialité c’est la « qualité de la décision dans les organisations ». Je travaille donc à l’optimisation de la décision dans plusieurs projets tant dans la banque, l’enseignement, les hôpitaux que dans la recherche plus fondamentale avec le Laboratoire de la Décision de Montréal.

UP : Le dialogue comme outil de travail ? Quelles étaient vos intentions en développant ce stage ?

Charles-Henri Russon : Ce séminaire d’adressait à tous ceux qui veulent ou doivent faire au quotidien de chaque dialogue.


A tous ceux qui veulent faire de chaque rencontre, chaque réunion des temps d’accomplissement d’une mission, d’une dynamique constructive, d’une illustration de leurs valeurs et de leurs aspirations.


Ce stage s’adresse donc aux négociateurs, médiateurs, animateurs, conciliateurs, acteurs sociaux et à tous ceux dont la qualité d’écoute et d’interaction est au cœur de leur savoir-faire.


Enjeux : être plus efficace dans ses prises de parole et les dialogues qui les poursuivent.

Jean-Claude AMIGHETTI : Nous souhaitions proposer deux jours pour travailler en douceur ses interactions et ses facultés d’attention dans les entretiens, réunions ou négociations.

UP : Pourquoi s’intéresser au dialogue et quelle approche particulière avez-vous préféré dans ce domaine vaste et varié ?


Charles-Henri Russon : nous avons voulu partager avec différents acteurs sociaux des outils de l’AeSR (modélisation systémique appliquée aux interactions locales).


Il s’agit d’être pratique.


Nous nous adressons à des acteurs sociaux, des responsables d’équipes, des chefs de projet qui comme pour beaucoup d‘entre nous, ont comme principal outil de travail leur capacité, leur habileté à dialoguer.


Il s’agit donc de passer en revue nos habitudes d’écoute ou encore de questionnement pour se rendre compte que nous pouvons tous améliorer notre niveau d’écoute et varier plus encore.
Jean-Claude Amighetti : c’est la force de l’AeSR, c’est une approche systémique pratique…


UP : Comment les participants ont-ils réagi ?


Jean-Claude Amighetti : je vous avoue que nous étions impatient de le savoir… les retours dès les premiers jours sont sans équivoques : tous sont convaincu qu’il y a du travail et que les outils sont assez pertinents pour ne pas dire perturbants. Les évaluations sont toutes ok mais surtout des liens et des projets pratiques sont possibles pour mettre en œuvre

Charles-Henri Russon : C’est important qu’il y ai un service après-présentation… c’est en effet par des échanges et la démultiplication des communautés de pratique que nous ferons le développement que mérite l’AeSR un des seuls modèles d’approche managérial coopératif. Et c’est un fameux défi dans un monde dominé ou profondément influencé par l’esprit de compétition, le plus souvent impitoyablement individualiste.

UP : Peut-on savoir un peu plus sur ce modèle AeSR ?
Charles-Henri Russon : l’AeSR en deux mots est une application de la théorie générale des systèmes au champ particulier des systèmes de pensées.
Il s’agit d’y travail sur son niveau d’attention, d’analyse, de lucidité et de résilience.
Quatre compétences transversales jouant sur la cohérence personnelle, l’efficacité relationnelle, le développement collectif et l’intelligence partagée.
L’analyse systémique des ressources est une modélisation du système de pensées humain.
Vous pouvez la découvrir sur le site
www.ifeas.org bien sûr.

UP : Concrètement que retirent les participants de cette modélisation ?

Jean-Claude Amighetti : à écouter autrement bien sûr tout d’abord… et au-delà à faire attention autrement aux autres et à leurs enjeux. Je pense qu’ils apprécient aussi le soin apporté à l’humain et à la coopération dans le modèle.


UP : Prêts pour la saison prochaine ?

Jean-Claude Amighetti : avec plaisir
Charles-Henri Russon : quand vous voulez…